Les avionneurs soumettent les ailes de leurs nouveaux modèles aux pires supplices. Pour y parvenir, un exemplaire, sacrifié pour les besoins des tests statiques, ne prendra jamais l’air, explique le site Aeronewstv. Afin de tester leur flexibilité, les constructeurs fixent un système d’attaches qui permet de tirer la voilure vers haut et vers le bas à plusieurs reprises.
Le site d’actualité aéronautique explique, à titre d’exemple, qu’Airbus applique des poussées 1,5 fois supérieures aux contraintes maximales que l’appareil pourrait connaître en vol. Sur la vidéo, l’extrémité des ailes d'un Airbus A350 atteint une flexion de plus de cinq mètres.
Les avionneurs poussent la torture jusqu’à l’atteinte du point de rupture qu’ils ont calculé pour chacun de leurs modèles. Ce test, dit justement "de rupture", est réalisé après les essais de fatigue menés sur la voilure de l’avion. La certification d’un appareil dépend de la réussite de ces tests statiques.
Usine Nouvelle - France