La tempête Ciaran qui va frapper le nord-ouest de la France dans la nuit de mercredi à jeudi fait partie de ce que les météorologues appellent une « bombe météorologique ». Derrière ce terme effrayant, un phénomène qui répond à des critères précis.
Pour parler de bombe météorologique (aussi appelée bombe cyclonique), la pression au sein du phénomène doit chuter d'au moins 24 hectopascals (hPa) en 24 heures. On dit que la dépression « se creuse », et dans le cas d'une chute de pression aussi importante (qui mène justement à la création d'une dépression), le creusement est explosif : la bombe météo se caractérise donc par une formation ultra-rapide. Dans le cas de Ciaran, la pression va chuter de 45 hPa entre mercredi soir et jeudi, le seuil de « bombe » sera donc largement atteint. La dépression va en effet traverser le jet-stream et elle sera dynamisée par celui-ci de manière subite. Les vents subiront une accélération notable : possiblement 150 à 170 km/h sur les caps exposés de la Bretagne et 100 à 130 km/h dans les terres du nord-ouest.
Les plus célèbres bombes météorologiques survenues en France sont celles associées aux tempêtes historiques de décembre 1999, et Xynthia en 2010.
FuturaSciences
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