Des experts internationaux qui se discréditent,
un taux sidérant d’anomalies dans le rapport de l’IRSN,
il y a de plus en plus de zones d’ombre dans le dossier du ruthénium 106.
À Moscou, la commission “scientifique" internationale a évacué, sans preuve, et en contradiction avec le
peu de données disponibles, la question clef des conséquences sanitaires du rejet. En France, cette question
a également disparu, sans explication, du rapport de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire
(IRSN). Les experts officiels passent l’impact sanitaire par pertes et profits
Alors que près de 6 mois se sont écoulés, il est toujours impossible d’accéder à un fichier exhaustif et fiable
des niveaux de ruthénium 106 mesurés dans l’air en septembre et octobre 2017 !
En novembre 2017, la CRIIRAD interpellait l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) sur les
innombrables erreurs et lacunes de son listing ; en janvier 2018, elle relevait des modifications inexpliquées
dans les rapports successifs de l’agence fédérale russe Rosguidromet.
Dernière étape en date, la découverte d’un taux record d’anomalies dans le rapport publié le 6 février 2018
par l’IRSN : des erreurs multiples sur les résultats, les dates, les localisations… mais plus grave, des
raisonnements biaisés et toute une série d’incohérences, voire de contradictions, entre les différentes
pages du rapport !
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http://www.criirad.org/accident-et-pollutions/2018-03_ru-106_critique_cp.pdf
http://www.criirad.org/accident-et-pollutions/2018-03_ru-106_critique_cp.pdf