Des chercheurs de l’École de médecine Icahn du Mount Sinaï ont développé une nouvelle approche basée sur l’ARN messager, conçue pour agir uniquement dans certaines cellules, avec davantage de précision et de sécurité.
Comment ça marche, concrètement ?
Le système, appelé système de traduction d’ARNm sélectif des cellules (cSMRTS), fonctionne un peu comme un interrupteur automatique.
Les cellules cancéreuses possèdent des signatures moléculaires particulières, notamment des microARN (de très petites molécules qui régulent l’activité des gènes). Les scientifiques ont utilisé ces signatures comme code d’identification.
Résultat :
si l’ARNm entre dans une cellule cancéreuse, il s’active et déclenche la production du traitement ;
s’il entre dans une cellule saine, il se désactive automatiquement.
© Mount Sinai Health System