Les femmes qui risquent de devenir infertiles après une chimiothérapie pourraient un jour avoir recours à un ovaire artificiel : leurs ovules, congelés avant le traitement, y seraient amenés à maturité des années plus tard, avant de procéder à une fécondation in vitro. Des chercheurs de l’Université Brown, au Rhode Island, ont en effet élaboré le premier ovaire artificiel capable d’amener des ovules à maturité en dehors du corps d’une femme. Créé à partir de cellules prélevées sur des femmes en bonne santé, il pourrait rapidement se montrer utile pour la recherche sur la reproduction. Il permettrait, par exemple, de tester en laboratoire comment la maturation des ovules peut être altérée par diverses substances toxiques.
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