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06/06/2025

ASTRONOMIE - Mars et Régulus : suivez leur curieux tandem bicolore !


Depuis son passage au plus près de la Terre en janvier dernier, Mars continue de s’éloigner de la Terre. Son éclat va en diminuant, mais elle est encore brillante : sa magnitude est de 1,4 à la mi-juin. On peut donc facilement la repérer à l’œil nu dans le ciel du soir, même quand la nuit n’est pas encore complète. La planète rouge est à chercher au-dessus de l’horizon ouest, dans la constellation du Lion qui est assez facile à reconnaître.

Du 15 au 19 juin, Mars frôle l’étoile principale du Lion : Régulus. Leur distance angulaire sera de l’ordre du degré, et descendra même à 0°45 le soir du 17 juin. Par coïncidence, les deux astres se trouvent avoir la même luminosité apparente, ce qui donne à cette paire un aspect intrigant. Quant à leurs couleurs respectives, elles sont bien différentes : Régulus est bleutée, tandis que Mars, recouverte d’oxyde de fer, est bel et bien rougeâtre ! Cette différence de couleur est parfaitement visible à l’œil nu. Et si vous possédez des jumelles, n’hésitez pas à les braquer sur le duo : l’éclat des deux astres en sera renforcé et les couleurs vous paraitront encore plus évidentes !

Ce rapprochement est aussi l’occasion d’apprécier le mouvement de Mars dans le ciel : celui-ci est perceptible de jour en jour grâce au repère fourni par Régulus qui, elle, semble immuable. En effet, Mars se trouve à environ 270 millions de kilomètres, ce qui est très peu par rapport à Régulus : cette étoile est située à 79 années-lumière de la Terre, c’est-à-dire presque 3 millions de fois plus loin ! Ceci explique que nous percevions les mouvements de Mars autour du Soleil (combinés à ceux de la Terre), alors que Régulus et les autres étoiles semblent fixes.

Stelvision

05/06/2025

LA TERRE VUE DU CIEL - Chichen Itza


Chichen Itza est la capitale maya de la période classique tardive, elle est la seule cité yucatèque à rester peuplée après les premiers abandons du IXe siècle. La culture maya s'y est mêlée à celle des Toltèques de Tula qui y introduisirent le culte de Quetzalcoalt ou Kukulkan, le Serpent à plumes. La pyramide reste l'élément central de la cité, complétée par le monumental jeu de balle à la fonction religieuse ou l'observatoire.

Crédits : NASA

ASTRONOMY - Savudrija Star Trails

2025 June 5
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Savudrija Star Trails
Image Credit & CopyrightBranko Nadj

Explanation: Savudrija lighthouse shines along the coast near the northern end of the Istrian peninsula in this well-composed night skyscape. A navigational aid for sailors on the Adriatic Sea, the historic lighthouse was constructed in the early 19th century. But an even older aid to navigation shines in the sky above, Polaris, alpha star of the constellation Ursa Minor and also known as the North Star. In this scene Polaris forms the shortest bright arc near the North Celestial Pole, the extension of Earth's axis of rotation into space. Of course, the North Celestial Pole lies exactly at the center of all the concentric startrails. The composite image is a digital stack of 400 exposures, each 30 seconds long, taken with camera and tripod fixed to a rotating planet.

SANTé/MEDECINE - Cancer - Le système immunitaire contre la maladie

Parce qu'ils espèrent pouvoir un jour traiter des cancers de l'estomac à un stade avancé, des chercheurs américains en bio-ingénierie sont en train de développer une forme améliorée d'immunothérapie activée par la lumière. C'est ce que rapporte le journal de l'Université du Texas à Dallas, à laquelle appartient une partie de l'équipe de scientifiques.

Selon le docteur Girgis Obaid, professeur adjoint à l'Erik Jonsson School of Engineering and Computer Science de l'Université du Texas, cette approche consiste à utiliser des molécules conçues en laboratoire, ainsi qu'une lumière rouge lointaine ou une lumière proche infrarouge, pour «préparer» le système immunitaire et l'aider à attaquer les cellules cancéreuses tenaces. Ces molécules conçues en laboratoire (ou «bêta-organismes») cibleraient alors uniquement les tumeurs, laissant les tissus sains intacts afin de réduire les effets secondaires.

«Lorsqu'elles sont activées par la lumière, nos protéines modifiées capturent l'oxygène et le convertissent en molécules réactives capables de tuer les cellules cancéreuses et d'activer simultanément le système immunitaire», explique Girgis Obaid. Cette approche n'a cependant pas encore été entièrement testée sur des humains.

En collaboration avec le docteur Rolf Brekken, Girgis Obaid a reçu en août une bourse de recherche de presque 250.000 dollars (environ 220.803 euros) du Cancer Prevention & Research Institute of Texas, pour approfondir son travail visant à améliorer le traitement de la carcinose péritonéale gastrique.

Traiter différents types de tumeurs

Plus précisément, Brekken et Obaid ont conçu de nouvelles protéines artificielles qui, une fois injectées dans l'abdomen d'un patient, se lient aux cellules cancéreuses. Une petite fibre-optique applique ensuite une lumière proche infrarouge pour activer les protéines artificielles, bloquer la croissance des cellules cancéreuses et inciter les cellules immunitaires à les détruire.

«Nous combinons l'approche activée par la lumière avec la technologie des protéines artificielles, utilisant les deux voies pour éliminer la tumeur», explique Girgis Obaid. Selon les chercheurs, cette approche pourrait potentiellement fonctionner pour divers types de tumeurs.

Les chercheurs espèrent que leur traitement améliorera le pronostic vital des patients dont le cancer de l'estomac s'est étendu. «Il existe un besoin urgent de traitements pour aider les personnes atteintes d'un cancer de l'estomac avancé à vivre plus longtemps», conclue Girgis Obaid.

Nina Bailly

04/06/2025

ASTRONOMY - A Milky Road to the Rubin Observatory

 2025 June 4

A Milky Road to the Rubin Observatory
Image Credit: NSFDOERubin Obs.Paulo Assunção Lago (Rubin Obs.)

Explanation: Is the sky the same every night? No -- the night sky changes every night in many ways. To better explore how the night sky changes, the USA's NSF and DOE commissioned the Vera C. Rubin Observatory in Cerro PachónChile. In final testing before routine operations, Rubin will begin to explore these nightly changes -- slight differences that can tell us much about our amazing universe and its surprising zoo of objects. With a mirror over 8 meters across, Rubin will continually reimage the entire visible sky every few nights to discover new supernovas, potentially dangerous asteroids, faint comets, and variable stars -- as well as mapping out the visible universe's large-scale structure. Pictured, the distant central band of our Milky Way Galaxy appears to flow out from the newly operational observatory. Taken last month, the featured picture is a composite of 21 images across the night sky, capturing airglow on the horizon and the Small Magellanic Cloud galaxy on the lower left.

SANTé/MEDECINE - Nouvel espoir pour le traitement de certains cancers du sein agressifs

Un nouveau traitement réduit de moitié les risques de progression, voire de décès, dus à une certaine forme de cancer du sein qui n'avait pas vu de progrès thérapeutiques significatifs depuis plus de dix ans, selon une étude publiée lundi.

Des scientifiques ont présenté les résultats de leur étude lors de la réunion annuelle de la société américaine d'oncologie clinique, qui devraient être soumis aux autorités de réglementation et pourraient bientôt déboucher sur un nouveau traitement de pointe pour les personnes atteintes d'un cancer du sein métastatique dit "HER2-positif", une forme agressive qui représente 15 à 20% de l'ensemble des cas de cancer du sein.

Ces types de cancers sont alimentés par une hyperactivité du gène HER2, qui produit en trop grande quantité une protéine qui aide les cellules cancéreuses à se développer et à se propager.

En moyenne, les personnes atteintes de ce type de cancer, une fois métastasé, ont une espérance de vie d'environ cinq ans.

"Voir une amélioration aussi frappante était vraiment impressionnant pour nous: nous avons presque doublé la durée pendant laquelle les patients pouvaient contrôler leur cancer", a déclaré à l'AFP l'oncologue Sara Tolaney, directrice de la division d'oncologie mammaire à l'Institut du cancer Dana-Farber.

- "Bombe intelligente" -

Actuellement, ce type de cancer est traité via un protocole qui associe chimiothérapie et deux anticorps bloquant les signaux de croissance de la protéine HER2.

La nouvelle approche utilise un autre médicament (T-DXd), un anticorps combiné avec une chimiothérapie.

Cette stratégie de la "bombe intelligente" permet au médicament de cibler directement les cellules cancéreuses: "Il se lie à la cellule cancéreuse et permet de déverser toute la chimiothérapie directement dans les cellules cancéreuses", explique Mme Tolaney...

AFP

SANTé/MEDECINE - La biopsie liquide : ce test sanguin innovant promet un diagnostic du cancer plus rapide

Un tournant dans la détection du cancer

Le NHS vient de marquer une étape inédite en Angleterre : l’introduction généralisée de la « biopsie liquide », un test sanguin innovant capable de transformer la prise en charge des cancers, notamment du sein et du poumon. Au lieu d’attendre les résultats souvent longs d’une biopsie classique, ce procédé détecte des fragments d’ADN tumoral circulant dans le sang, offrant ainsi des indications précieuses sur les mutations génétiques spécifiques à chaque patient.

Vers une médecine personnalisée accélérée

Désormais, pour les cas de suspicion de cancer du poumon, les médecins pourront s’appuyer sur cette analyse pour proposer, en moyenne seize jours plus tôt qu’auparavant, des traitements précisément adaptés au profil génétique de la tumeur. Pour certains patients, c’est aussi la possibilité d’éviter des examens invasifs ou même une chimiothérapie inappropriée. Cette méthode ouvre par ailleurs la voie à une prise en charge nettement plus humaine et réactive.

Des bénéfices concrets pour des milliers de patients

Chaque année en Angleterre, près de 15 000 personnes soupçonnées d’avoir un cancer du poumon et environ 5 000 femmes souffrant d’un cancer du sein avancé pourraient bénéficier directement de cette innovation. Les cancers du sein et du poumon restent parmi les plus fréquents au Royaume-Uni — respectivement autour de 50 000 et 40 000 diagnostics annuels selon les chiffres officiels. Le but affiché : accélérer l’accès à des thérapies ciblées, réduisant ainsi le temps passé entre diagnostic et traitement optimal.

Morgan

RADIOACTIVITé - Comprimés d’iode stable : une protection indispensable en cas d’accident nucléaire mais pas une solution miracle

La communication officielle sur les comprimés d’iodure de potassium occulte généralement les zones d’ombre du dossier, qu’il s’agisse des limites de cette protection (seulement la thyroïde et uniquement contre l’exposition à l’iode radioactif par voie interne), des conditions de son efficacité (l’administration doit être rapide, si possible préventive), des critères retenus pour sa mise en œuvre (uniquement si l’irradiation risque de dépasser 50 mGy, un niveau de risque trop élevé, surtout pour les enfants) ou des failles du dispositif (la consommation d’aliments très contaminés en iode radioactif sera autorisée !).

C’est avant l’accident qu’il faut s’informer. S’il survient, il sera trop tard.
À quoi ça sert et comment ça fonctionne ?

Les iodes radioactifs sont rejetés en grandes quantités en cas d’accident nucléaire. Facilement transférés dans la chaîne alimentaire, ils se concentrent dans la thyroïde car cette glande est incapable de différencier ces formes radioactives de l’iode stable dont elle a besoin pour l’élaboration des hormones thyroïdiennes. Les lésions provoquées par l’irradiation sont à l’origine de diverses pathologies et notamment de cancer de la thyroïde, en particulier chez les enfants.

L’absorption d’une dose massive d’iode stable permet de saturer la thyroïde et d’empêcher la fixation ultérieure de l’iode radioactif. Cette mesure de protection n’est efficace qu’à condition d’agir très vite, si possible dans les heures qui précèdent l’exposition. La distribution préventive des comprimés d’iode stable est donc indispensable.

La posologie varie en fonction de l’âge. Les groupes prioritaires, car les plus à risque, sont les enfants, les femmes enceintes (protection du fœtus) et celles qui allaitent (protection du nourrisson).

Les contre-indications, comme les effets secondaires graves sont très rares. Cependant, le risque de cancer lié à l’iode radioactif diminuant avec l’âge alors que le risque d’effets indésirables liés à l’absorption d’iodure de potassium augmente, dans certains pays, les autorités déconseillent la prise d’iode stable aux personnes de plus de 40/45 ans.

Limites, problèmes et incertitudes

Les comprimés d’iode stable ne constituent pas le remède miracle en cas d’accident nucléaire. Ils ne protègent ni de l’irradiation externe, ni de la contamination par les nombreux radionucléides qui accompagnent l’iode dans les rejets (isotopes radioactifs du césium, du ruthénium, du strontium, du plutonium, de l’américium…).

L’expérience des catastrophes passées montre que manquent souvent le temps, les informations adéquates et la logistique. La rapidité d’administration des comprimés est un facteur déterminant, mais en France les délais ne sont pas garantis : 1/ zones de distribution préventive trop réduites (rayon de 20 km autour des installations, et même de 10 km jusqu’en 2019, tous les sites n’étant pas encore en conformité) ; 2/ taux de couverture souvent insuffisant à l’intérieur de ces zones de pré-distribution ; 3/ logistique inadaptée à l’extérieur de ces zones (l’exemple de la Vienne)

En France, l’ordre de prendre les comprimés ne sera donné que si les calculs ou les mesures indiquent que l’inhalation de l’air contaminé pourrait délivrer à la thyroïde une dose de radiations supérieure à 50 milliSieverts. Ce seuil est bien trop élevé. Pour les groupes à risque, l’OMS avait recommandé un seuil de 10 milliSieverts.

De plus, les estimations de dose ne tiennent compte que de l’inhalation de l’iode radioactif ;présent dans l’air. La protection contre l’ingestion devrait être assurée par le retrait des aliments trop contaminés. Ce n’est malheureusement pas le cas: les niveaux d’iode radioactif autorisés dans les aliments sont beaucoup trop élevés. Ils n’assurent pas une protection suffisante de la thyroïde, en particulier pour les enfants.
Autre problème : l’évaluation officielle du risque ne prend en compte que les cancers de la thyroïde.

CRIIRAD

03/06/2025

DEGUSTATION EXOTIQUE DE FRUITS RARES - Cupuaçu d'Amazonie brésilienne

Le cupuaçu (Theobroma grandiflorum) est un fruit tropical originaire de la forêt amazonienne, proche du cacaoyer. Connu pour sa pulpe sucrée et parfumée, il est surtout apprécié au Brésil pour ses qualités gustatives et ses bienfaits pour la santé. Il est originaire du bassin amazonien, plus précisément de l'Amazonie brésilienne. On le trouve naturellement dans les forêts denses de cette région. En plus du Brésil, le cupuaçu est cultivé dans d'autres pays de l'Amazonie, notamment au Pérou, en Colombie et en Bolivie.

Ce fruit pousse sur un arbre robuste de la famille des Sterculiacées, pouvant atteindre jusqu'à 15 mètres de hauteur à l'état sauvage (bien qu'il soit souvent taillé pour faciliter la récolte). Cet arbre est un proche parent du cacaoyer. Il prospère dans des climats chauds et humides et a besoin de beaucoup d'ombre, surtout pendant ses premières années ; il aime les sols riches et bien drainés. Son fruit est volumineux, ovale, et mesure généralement entre 20 et 25 cm de long pour un poids d'environ 1 à 2 kg. Sa peau épaisse et dure est de couleur brune et cache une pulpe blanche et crémeuse à l'intérieur, entourant des graines de taille importante.

La pulpe du cupuaçu a un goût tropical intense, souvent décrit comme un mélange de chocolat, de banane, d'ananas et de melon, avec une touche acidulée. Son arôme est aussi très prononcé, rappelant à la fois le cacao et les fruits exotiques. Il est utilisé pour fabriquer des jus, des glaces, des confitures et des desserts. Au Brésil, il est couramment transformé en bonbons, en pâte et en boissons. En raison de sa texture crémeuse, il est également utilisé pour faire des produits de substitution au chocolat, appelés « cupulate ».

Le cupuaçu est riche en polyphénols, en particulier les théobromines, qui lui confèrent des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Il contient des vitamines B1, B2, B3, et de la vitamine C, ainsi que du calcium, du phosphore et des fibres. Il est reconnu pour ses effets énergisants et revitalisants, grâce à la présence de théobromine (un composé similaire à la caféine, mais plus doux). La pulpe est également appréciée pour améliorer la digestion et renforcer le système immunitaire.

Cosmétique : le beurre de cupuaçu est un ingrédient prisé en cosmétique pour ses propriétés hydratantes exceptionnelles et sa texture riche. Riche en acides gras et en phytostérols, il aide à restaurer l'élasticité de la peau et à protéger contre la déshydratation. Utilisé dans les crèmes et les baumes, il laisse la peau douce, nourrie et durablement hydratée.

Allergies : les allergies au cupuaçu sont rares, mais elles peuvent survenir chez les personnes allergiques au cacao ou aux autres fruits de la famille des Malvacées.

© Nira Imagens, Adobe Stock

ASTRONOMY - Rainbow Airglow over the Azores

 2025 June 3

Rainbow Airglow over the Azores
Image Credit & Copyright: Miguel Claro (TWAN); Rollover Annotation: Judy Schmidt

Explanation: Why would the sky glow like a giant repeating rainbow? Airglow. Now, air glows all of the time, but it is usually hard to see. A disturbance however -- like an approaching storm -- may cause noticeable rippling in the Earth's atmosphere. These gravity waves are oscillations in air analogous to those created when a rock is thrown in calm water. The long-duration exposure nearly along the vertical walls of airglow likely made the undulating structure particularly visible. OK, but where do the colors originate? The deep red glow likely originates from OH molecules about 87 kilometers high, excited by ultraviolet light from the Sun. The orange and green airglow is likely caused by sodium and oxygen atoms slightly higher up. The featured image was captured during a climb up Mount Pico in the Azores of Portugal. Ground lights originate from the island of Faial in the Atlantic Ocean. A spectacular sky is visible through this banded airglow, with the central band of our Milky Way Galaxy running up the image center, and M31, the Andromeda Galaxy, visible near the top left.

SANTé/MEDECINE - Procédé révolutionnaire dans la lutte contre le cancer - 2/6 : Une découverte qui change tout

Jusqu’à présent, la lutte contre le cancer reposait principalement sur la chimiothérapie, la radiothérapie ou la chirurgie. Ces traitements,...