Sur la commune de Saint-Pierre (Cantal) l’exploitation d’une mine d’uranium (ouverte en 1958) et d’une usine d’extraction de l’uranium (arrêtée en 1985) laisse derrière elle environ 600 000 tonnes de déchets radioactifs, dont une grande partie se trouve sur des terrains accessibles au public. Pire, depuis plusieurs décennies, la municipalité n’a eu de cesse d’en banaliser l’usage : un plan d’eau a été creusé dans un secteur soumis aux écoulements contaminés, un stand de tir, un terrain de foot et un lotissement ont été implantés sur des terrains contaminés.
La CRIIRAD se bat depuis 2003, aux côtés des associations « Nos enfants et leur sécurité » et « Pour notre qualité de vie ». Quelques progrès ont été obtenus comme l’enlèvement d’une partie des résidus radioactifs du lotissement communal ou l’interdiction de la baignade dans le plan d’eau. Mais il faut obtenir la sécurisation de l’ensemble du site.
30-04-2025
Bruno Chareyron - CRIIRAD
