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07/06/2025

ASTRONOMY - Perseverance Selfie with Ingenuity

 2025 June 7

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Perseverance Selfie with Ingenuity
Image Credit: NASAJPL-CaltechMSSS

Explanation: On the Mars rover's mission Sol 46 or Earth date April 6, 2021, Perseverance held out a robotic arm to take its first selfie on Mars. The WATSON camera at the end of the arm was designed to take close-ups of Martian rocks and surface details though, and not a quick snap shot of friends and smiling faces. In the end, teamwork and weeks of planning on Mars time was required to program a complex series of exposures and camera motions to include Perseverance and its surroundings. The resulting 62 frames were composed into a detailed mosaic, one of the most complicated Mars rover selfies ever taken. In this version of the selfie, the rover's Mastcam-Z and SuperCam instruments are looking toward WATSON and the end of the rover's outstretched arm. About 4 meters (13 feet) from Perseverance is a robotic companion, the Mars Ingenuity helicopter. Perseverance has now spent over 1,500 sols exploring the surface of the Red Planet. On Earth date January 18, 2024, Ingenuity made its 72nd and final flight through the thin Martian atmosphere.

06/06/2025

ASTRONOMY - NGC 6302: The Butterfly Nebula

2025 June 6
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NGC 6302: The Butterfly Nebula
Image Credit & CopyrightMike Selby

Explanation: The bright clusters and nebulae of planet Earth's night sky are often given the names of flowers or insects, and its whopping 3 light-year wingspan, NGC 6302 is no exception. With an estimated surface temperature of about 250,000 degrees C, the central star of the planetary nebula is transforming into a white dwarf star, becoming exceptionally hot, and shining brightly in ultraviolet light. The central star is hidden from direct view by a torus of dust, but its energetic ultraviolet light ionizes atoms in the nebula. In this sharp, telescopic view composed with narrowband image data, the ionized hydrogen and doubly ionized oxygen atoms are shown in their characteristic red and blue-green hues to reveal a stunning complex of knots and filaments within the nebula's wing-like bipolar outflows. NGC 6302 lies about 4,000 light-years away in the arachnologically correct constellation of the Scorpion (Scorpius). 

ASTRONOMIE - Mars et Régulus : suivez leur curieux tandem bicolore !


Depuis son passage au plus près de la Terre en janvier dernier, Mars continue de s’éloigner de la Terre. Son éclat va en diminuant, mais elle est encore brillante : sa magnitude est de 1,4 à la mi-juin. On peut donc facilement la repérer à l’œil nu dans le ciel du soir, même quand la nuit n’est pas encore complète. La planète rouge est à chercher au-dessus de l’horizon ouest, dans la constellation du Lion qui est assez facile à reconnaître.

Du 15 au 19 juin, Mars frôle l’étoile principale du Lion : Régulus. Leur distance angulaire sera de l’ordre du degré, et descendra même à 0°45 le soir du 17 juin. Par coïncidence, les deux astres se trouvent avoir la même luminosité apparente, ce qui donne à cette paire un aspect intrigant. Quant à leurs couleurs respectives, elles sont bien différentes : Régulus est bleutée, tandis que Mars, recouverte d’oxyde de fer, est bel et bien rougeâtre ! Cette différence de couleur est parfaitement visible à l’œil nu. Et si vous possédez des jumelles, n’hésitez pas à les braquer sur le duo : l’éclat des deux astres en sera renforcé et les couleurs vous paraitront encore plus évidentes !

Ce rapprochement est aussi l’occasion d’apprécier le mouvement de Mars dans le ciel : celui-ci est perceptible de jour en jour grâce au repère fourni par Régulus qui, elle, semble immuable. En effet, Mars se trouve à environ 270 millions de kilomètres, ce qui est très peu par rapport à Régulus : cette étoile est située à 79 années-lumière de la Terre, c’est-à-dire presque 3 millions de fois plus loin ! Ceci explique que nous percevions les mouvements de Mars autour du Soleil (combinés à ceux de la Terre), alors que Régulus et les autres étoiles semblent fixes.

Stelvision

05/06/2025

LA TERRE VUE DU CIEL - Chichen Itza


Chichen Itza est la capitale maya de la période classique tardive, elle est la seule cité yucatèque à rester peuplée après les premiers abandons du IXe siècle. La culture maya s'y est mêlée à celle des Toltèques de Tula qui y introduisirent le culte de Quetzalcoalt ou Kukulkan, le Serpent à plumes. La pyramide reste l'élément central de la cité, complétée par le monumental jeu de balle à la fonction religieuse ou l'observatoire.

Crédits : NASA

ASTRONOMY - Savudrija Star Trails

2025 June 5
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Savudrija Star Trails
Image Credit & CopyrightBranko Nadj

Explanation: Savudrija lighthouse shines along the coast near the northern end of the Istrian peninsula in this well-composed night skyscape. A navigational aid for sailors on the Adriatic Sea, the historic lighthouse was constructed in the early 19th century. But an even older aid to navigation shines in the sky above, Polaris, alpha star of the constellation Ursa Minor and also known as the North Star. In this scene Polaris forms the shortest bright arc near the North Celestial Pole, the extension of Earth's axis of rotation into space. Of course, the North Celestial Pole lies exactly at the center of all the concentric startrails. The composite image is a digital stack of 400 exposures, each 30 seconds long, taken with camera and tripod fixed to a rotating planet.

SANTé/MEDECINE - Cancer - Le système immunitaire contre la maladie

Parce qu'ils espèrent pouvoir un jour traiter des cancers de l'estomac à un stade avancé, des chercheurs américains en bio-ingénierie sont en train de développer une forme améliorée d'immunothérapie activée par la lumière. C'est ce que rapporte le journal de l'Université du Texas à Dallas, à laquelle appartient une partie de l'équipe de scientifiques.

Selon le docteur Girgis Obaid, professeur adjoint à l'Erik Jonsson School of Engineering and Computer Science de l'Université du Texas, cette approche consiste à utiliser des molécules conçues en laboratoire, ainsi qu'une lumière rouge lointaine ou une lumière proche infrarouge, pour «préparer» le système immunitaire et l'aider à attaquer les cellules cancéreuses tenaces. Ces molécules conçues en laboratoire (ou «bêta-organismes») cibleraient alors uniquement les tumeurs, laissant les tissus sains intacts afin de réduire les effets secondaires.

«Lorsqu'elles sont activées par la lumière, nos protéines modifiées capturent l'oxygène et le convertissent en molécules réactives capables de tuer les cellules cancéreuses et d'activer simultanément le système immunitaire», explique Girgis Obaid. Cette approche n'a cependant pas encore été entièrement testée sur des humains.

En collaboration avec le docteur Rolf Brekken, Girgis Obaid a reçu en août une bourse de recherche de presque 250.000 dollars (environ 220.803 euros) du Cancer Prevention & Research Institute of Texas, pour approfondir son travail visant à améliorer le traitement de la carcinose péritonéale gastrique.

Traiter différents types de tumeurs

Plus précisément, Brekken et Obaid ont conçu de nouvelles protéines artificielles qui, une fois injectées dans l'abdomen d'un patient, se lient aux cellules cancéreuses. Une petite fibre-optique applique ensuite une lumière proche infrarouge pour activer les protéines artificielles, bloquer la croissance des cellules cancéreuses et inciter les cellules immunitaires à les détruire.

«Nous combinons l'approche activée par la lumière avec la technologie des protéines artificielles, utilisant les deux voies pour éliminer la tumeur», explique Girgis Obaid. Selon les chercheurs, cette approche pourrait potentiellement fonctionner pour divers types de tumeurs.

Les chercheurs espèrent que leur traitement améliorera le pronostic vital des patients dont le cancer de l'estomac s'est étendu. «Il existe un besoin urgent de traitements pour aider les personnes atteintes d'un cancer de l'estomac avancé à vivre plus longtemps», conclue Girgis Obaid.

Nina Bailly

04/06/2025

ASTRONOMY - A Milky Road to the Rubin Observatory

 2025 June 4

A Milky Road to the Rubin Observatory
Image Credit: NSFDOERubin Obs.Paulo Assunção Lago (Rubin Obs.)

Explanation: Is the sky the same every night? No -- the night sky changes every night in many ways. To better explore how the night sky changes, the USA's NSF and DOE commissioned the Vera C. Rubin Observatory in Cerro PachónChile. In final testing before routine operations, Rubin will begin to explore these nightly changes -- slight differences that can tell us much about our amazing universe and its surprising zoo of objects. With a mirror over 8 meters across, Rubin will continually reimage the entire visible sky every few nights to discover new supernovas, potentially dangerous asteroids, faint comets, and variable stars -- as well as mapping out the visible universe's large-scale structure. Pictured, the distant central band of our Milky Way Galaxy appears to flow out from the newly operational observatory. Taken last month, the featured picture is a composite of 21 images across the night sky, capturing airglow on the horizon and the Small Magellanic Cloud galaxy on the lower left.

SANTé/MEDECINE - Nouvel espoir pour le traitement de certains cancers du sein agressifs

Un nouveau traitement réduit de moitié les risques de progression, voire de décès, dus à une certaine forme de cancer du sein qui n'avait pas vu de progrès thérapeutiques significatifs depuis plus de dix ans, selon une étude publiée lundi.

Des scientifiques ont présenté les résultats de leur étude lors de la réunion annuelle de la société américaine d'oncologie clinique, qui devraient être soumis aux autorités de réglementation et pourraient bientôt déboucher sur un nouveau traitement de pointe pour les personnes atteintes d'un cancer du sein métastatique dit "HER2-positif", une forme agressive qui représente 15 à 20% de l'ensemble des cas de cancer du sein.

Ces types de cancers sont alimentés par une hyperactivité du gène HER2, qui produit en trop grande quantité une protéine qui aide les cellules cancéreuses à se développer et à se propager.

En moyenne, les personnes atteintes de ce type de cancer, une fois métastasé, ont une espérance de vie d'environ cinq ans.

"Voir une amélioration aussi frappante était vraiment impressionnant pour nous: nous avons presque doublé la durée pendant laquelle les patients pouvaient contrôler leur cancer", a déclaré à l'AFP l'oncologue Sara Tolaney, directrice de la division d'oncologie mammaire à l'Institut du cancer Dana-Farber.

- "Bombe intelligente" -

Actuellement, ce type de cancer est traité via un protocole qui associe chimiothérapie et deux anticorps bloquant les signaux de croissance de la protéine HER2.

La nouvelle approche utilise un autre médicament (T-DXd), un anticorps combiné avec une chimiothérapie.

Cette stratégie de la "bombe intelligente" permet au médicament de cibler directement les cellules cancéreuses: "Il se lie à la cellule cancéreuse et permet de déverser toute la chimiothérapie directement dans les cellules cancéreuses", explique Mme Tolaney...

AFP

SANTé/MEDECINE - La biopsie liquide : ce test sanguin innovant promet un diagnostic du cancer plus rapide

Un tournant dans la détection du cancer

Le NHS vient de marquer une étape inédite en Angleterre : l’introduction généralisée de la « biopsie liquide », un test sanguin innovant capable de transformer la prise en charge des cancers, notamment du sein et du poumon. Au lieu d’attendre les résultats souvent longs d’une biopsie classique, ce procédé détecte des fragments d’ADN tumoral circulant dans le sang, offrant ainsi des indications précieuses sur les mutations génétiques spécifiques à chaque patient.

Vers une médecine personnalisée accélérée

Désormais, pour les cas de suspicion de cancer du poumon, les médecins pourront s’appuyer sur cette analyse pour proposer, en moyenne seize jours plus tôt qu’auparavant, des traitements précisément adaptés au profil génétique de la tumeur. Pour certains patients, c’est aussi la possibilité d’éviter des examens invasifs ou même une chimiothérapie inappropriée. Cette méthode ouvre par ailleurs la voie à une prise en charge nettement plus humaine et réactive.

Des bénéfices concrets pour des milliers de patients

Chaque année en Angleterre, près de 15 000 personnes soupçonnées d’avoir un cancer du poumon et environ 5 000 femmes souffrant d’un cancer du sein avancé pourraient bénéficier directement de cette innovation. Les cancers du sein et du poumon restent parmi les plus fréquents au Royaume-Uni — respectivement autour de 50 000 et 40 000 diagnostics annuels selon les chiffres officiels. Le but affiché : accélérer l’accès à des thérapies ciblées, réduisant ainsi le temps passé entre diagnostic et traitement optimal.

Morgan

RADIOACTIVITé - Comprimés d’iode stable : une protection indispensable en cas d’accident nucléaire mais pas une solution miracle

La communication officielle sur les comprimés d’iodure de potassium occulte généralement les zones d’ombre du dossier, qu’il s’agisse des limites de cette protection (seulement la thyroïde et uniquement contre l’exposition à l’iode radioactif par voie interne), des conditions de son efficacité (l’administration doit être rapide, si possible préventive), des critères retenus pour sa mise en œuvre (uniquement si l’irradiation risque de dépasser 50 mGy, un niveau de risque trop élevé, surtout pour les enfants) ou des failles du dispositif (la consommation d’aliments très contaminés en iode radioactif sera autorisée !).

C’est avant l’accident qu’il faut s’informer. S’il survient, il sera trop tard.
À quoi ça sert et comment ça fonctionne ?

Les iodes radioactifs sont rejetés en grandes quantités en cas d’accident nucléaire. Facilement transférés dans la chaîne alimentaire, ils se concentrent dans la thyroïde car cette glande est incapable de différencier ces formes radioactives de l’iode stable dont elle a besoin pour l’élaboration des hormones thyroïdiennes. Les lésions provoquées par l’irradiation sont à l’origine de diverses pathologies et notamment de cancer de la thyroïde, en particulier chez les enfants.

L’absorption d’une dose massive d’iode stable permet de saturer la thyroïde et d’empêcher la fixation ultérieure de l’iode radioactif. Cette mesure de protection n’est efficace qu’à condition d’agir très vite, si possible dans les heures qui précèdent l’exposition. La distribution préventive des comprimés d’iode stable est donc indispensable.

La posologie varie en fonction de l’âge. Les groupes prioritaires, car les plus à risque, sont les enfants, les femmes enceintes (protection du fœtus) et celles qui allaitent (protection du nourrisson).

Les contre-indications, comme les effets secondaires graves sont très rares. Cependant, le risque de cancer lié à l’iode radioactif diminuant avec l’âge alors que le risque d’effets indésirables liés à l’absorption d’iodure de potassium augmente, dans certains pays, les autorités déconseillent la prise d’iode stable aux personnes de plus de 40/45 ans.

Limites, problèmes et incertitudes

Les comprimés d’iode stable ne constituent pas le remède miracle en cas d’accident nucléaire. Ils ne protègent ni de l’irradiation externe, ni de la contamination par les nombreux radionucléides qui accompagnent l’iode dans les rejets (isotopes radioactifs du césium, du ruthénium, du strontium, du plutonium, de l’américium…).

L’expérience des catastrophes passées montre que manquent souvent le temps, les informations adéquates et la logistique. La rapidité d’administration des comprimés est un facteur déterminant, mais en France les délais ne sont pas garantis : 1/ zones de distribution préventive trop réduites (rayon de 20 km autour des installations, et même de 10 km jusqu’en 2019, tous les sites n’étant pas encore en conformité) ; 2/ taux de couverture souvent insuffisant à l’intérieur de ces zones de pré-distribution ; 3/ logistique inadaptée à l’extérieur de ces zones (l’exemple de la Vienne)

En France, l’ordre de prendre les comprimés ne sera donné que si les calculs ou les mesures indiquent que l’inhalation de l’air contaminé pourrait délivrer à la thyroïde une dose de radiations supérieure à 50 milliSieverts. Ce seuil est bien trop élevé. Pour les groupes à risque, l’OMS avait recommandé un seuil de 10 milliSieverts.

De plus, les estimations de dose ne tiennent compte que de l’inhalation de l’iode radioactif ;présent dans l’air. La protection contre l’ingestion devrait être assurée par le retrait des aliments trop contaminés. Ce n’est malheureusement pas le cas: les niveaux d’iode radioactif autorisés dans les aliments sont beaucoup trop élevés. Ils n’assurent pas une protection suffisante de la thyroïde, en particulier pour les enfants.
Autre problème : l’évaluation officielle du risque ne prend en compte que les cancers de la thyroïde.

CRIIRAD

SANTé/MEDECINE - Procédé révolutionnaire dans la lutte contre le cancer - 2/6 : Une découverte qui change tout

Jusqu’à présent, la lutte contre le cancer reposait principalement sur la chimiothérapie, la radiothérapie ou la chirurgie. Ces traitements,...